
«Ces risques sont peu médiatisés. Quand on ouvre les journaux, on parle des accidents de sport extrême, des gros crashs sur la route… Les pratiquants de fitness ont peu idée du risque de blessure puisqu’on en parle peu. Donc ils se disent que c’est sans danger.»
«Aller dans une salle correspond à cet imaginaire-là. On est à la recherche de solutions clef-en-main. Il est assez fréquent chez des gens qui veulent avoir une autre image d’eux et se muscler de se diriger vers une pratique intensive afin d’aller plus vite vers cette nouvelle image, aussi dans l’idée qu’il faut souffrir pour accéder plus vite à ce corps musclé en brûlant les graisses. C’est comme les photos avant-après. On ne voit plus que le résultat.»
«Sur un cours cardio type zumba, avec une quarantaine de personnes dans la salle et le prof qui fait son show sur son estrade, il peut y avoir de la casse»
Lilian Pichot, maître de conférences à l’Université de Strasbourg